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Le logement intergénérationnel pour sortir de l’isolement ? Interview de Raphaelle Gilaber, Directrice Générale Les Maisons de Mariannne sur Sud Radio

« L’intergénérationnel, ça concerne tout le monde » : ce weekend, raphaelle gilaber, Directrice Générale des Maisons de Marianne, est revenue au micro de Marc O. EZRATI sur Sud Radio sur notre concept d’habitat inclusif et solidaire. L’occasion de s’intéresser au rôle du logement comme vecteur de lien social et de lutte contre l’isolement des seniors, des jeunes, des familles ainsi que des personnes en situation de handicap

 
Une interview à retrouver ci-dessous, à écouter à partir de 6min20sec : https://bit.ly/3Y8FkHU

francoise

L’interview d’une résidente Françoise Degouy

Françoise Degouy habite dans une résidence Les maisons de Marianne à Fréjus. Elle a publié un livre s’intitulant : Assika et moi le fauteuil magique. Malgré son handicap moteur cérébral, Françoise ne se laisse pas aller, elle ne cesse de se battre vis-à-vis des aléas de la vie, comme une guerrière. Vous trouverez dans son livre son parcours, sa vaillance, et comment elle solutionne les problèmes de son quotidien.

Elle raconte avec humour toutes les péripéties cocasses auxquelles elle fait face et ses coups de gueule aussi. Assika est le fauteuil
roulant : son double. Grâce à un don qu’il possède, il est connecté à Françoise. Elle invite les lecteurs à découvrir son histoire et à la
partager au-delà des frontières. Là est son but, sa mission.

Françoise, pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Françoise, j’ai 68 ans, je suis en situation de handicap depuis ma naissance, avec un IMC. J’ai écrit cette biographie sur moi-même ainsi que sur le handicap.

C’était important pour vous de faire quelque chose ? De faire progresser le handicap ?
Très important. Quand j’étais bénévole au Département de l’Ariège et que je me suis occupée des ressources et de la discrimination au sein de l’APF, j’envisageais de faire des sorties auprès des écoles pour sensibiliser la jeunesse auprès de qui on est vraiment pas considérés.

Votre livre s’appelle « Assika, le fauteuil magique ». Pourquoi ce titre ?
« Assi » pour assis, car je suis assise depuis toujours et « ka » pour « Africa », car c’est une chanson que j’aime beaucoup. Je suis assise sur le monde. Je ne voulais pas montrer tout de suite le fauteuil. Mon fauteuil représente tous les pays.

Vous voulez dire que le handicap est universel ?
Oui. Si je pouvais, je transmettrais au-delà de toutes les frontières.

Combien de temps vous a-t-il fallu pour écrire ce livre ?
Plusieurs années. J’ai fait des pauses de 3, 6 mois. Je me suis posée beaucoup de questions. Je me demandais si je faisais les choses dans un but valable. A l’âge que j’ai, c’était maintenant ou jamais. J’ai toujours écrit des textes, des poèmes…